En décembre 2018, le gouvernement wallon annonçait sa volonté que la Belgique se porte candidate à l’organisation de la COP26 en 2020. Des signaux favorables ont été reçus de la Région Bruxelles-Capitale ainsi que du Gouvernement fédéral.
En ce qui concerne les autres candidats du Groupe des pays d’Europe de l’Ouest, deux pays ont actuellement manifesté un intérêt : le Royaume-Uni et l’Italie. Or, dans le contexte actuel de Brexit et avec le nouveau gouvernement italien, la Belgique pourrait être un excellent pays hôte. De plus, la forte mobilisation des jeunes lors de leurs marches pour le Climat a attiré l’attention de l’ensemble des pays et pourrait être un élément supplémentaire pour appuyer la candidature belge.
Suite à la COP24, le Ministre wallon en charge du Climat a donc désiré rassembler les éléments nécessaires à la constitution d’un dossier de candidature et les présenter au gouvernement. La candidature belge devrait être communiquée officiellement lors de la COP25 au Chili en janvier 2020.
La Belgique candidate à l’organisation de la COP 26
En décembre 2018, le gouvernement wallon annonçait sa volonté que la Belgique se porte candidate à l’organisation de la COP26 en 2020. Des signaux favorables ont été reçus de la Région Bruxelles-Capitale ainsi que du Gouvernement fédéral.
En ce qui concerne les autres candidats du Groupe des pays d’Europe de l’Ouest, deux pays ont actuellement manifesté un intérêt : le Royaume-Uni et l’Italie. Or, dans le contexte actuel de Brexit et avec le nouveau gouvernement italien, la Belgique pourrait être un excellent pays hôte. De plus, la forte mobilisation des jeunes lors de leurs marches pour le Climat a attiré l’attention de l’ensemble des pays et pourrait être un élément supplémentaire pour appuyer la candidature belge.
Suite à la COP24, le Ministre wallon en charge du Climat a donc désiré rassembler les éléments nécessaires à la constitution d’un dossier de candidature et les présenter au gouvernement. La candidature belge devrait être communiquée officiellement lors de la COP25 au Chili en janvier 2020.
Le contenu des négociations
La COP26 sera particulièrement importante en ce sens qu’elle devra traiter principalement de la question de l’ambition, des marchés du carbone et du financement ((thèmes sur lesquels les progrès ont été très limités lors de la COP24 et qui n’arriveront probablement pas à aboutir lors de la COP25).
L’organisation
Un contact a été établi fin décembre avec le Secrétariat de la Convention clarifiant les éléments suivants :
- Zones nécessaires pour le centre de conférence et les événements parallèles :
Entre 75.000 et 100.000 m² seraient nécessaires (la COP 23 à Bonn comptait 100 000 m2 d'espace; la COP 24 en Pologne avait 74 000 m2)
- Nombre de participants :
Pour la COP24, 33 000 personnes étaient inscrites, mais 23 000 seulement ont décroché leur badge et participé sur place. Il faut donc prévoir environ 25 000 personnes. Il faut donc que l’offre hôtelière puisse répondre à la demande.
- Personnel permanent
Le personnel de la Convention compte environ 350 personnes; auxquelles il faut rajouter 100 agents de sécurité des Nations Unies et 100 agents linguistiques.
- Budget :
Le gouvernement allemand avait dépensé près 117 millions d’euros pour la COP23. Vu l’importance de la COP26 et du segment de haut-niveau, on peut estimer que le coût oscillera entre 120 et 150 millions d’euros.
Conclusions
La capacité hôtelière et la superficie disponible pour le Centre de conférence sont clairement insuffisantes en Wallonie pour accueillir la COP. La Wallonie confirme néanmoins sa volonté de faire avancer ce dossier au niveau belge. Le défi organisationnel ne doit pas être un frein à l’organisation cet évènement, qui aura également des retombées positives en matière de politiques climatiques et de gouvernance, de rayonnement de notre pays au niveau diplomatique ainsi que des retombées économiques.
Il sera donc nécessaire de faire porter cette COP par l’ensemble des Régions. De plus, la Wallonie veut pouvoir organiser des évènements parallèles durant la COP, notamment l’organisation d’une COP de la « jeunesse » qui donnera aux jeunes l’opportunité de s’exprimer et de participer aux débats.
Vu le caractère national du dossier, la Wallonie propose de saisir le Comité de concertation afin d’entériner la volonté des entités de mener à bien ce projet. Dans ce cas, les entités auraient jusqu’au mois de juillet pour élaborer le dossier et organiser une première visite d’évaluation avec l’équipe du Secrétariat de la Convention.